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20/05/2022
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PRI ATISTIK GEORGES LIAUTAUD
Falaise Péralte est né le 20 novembre 1965, il grandi dans la bourgade de Noailles à Croix-des-Bouquets. Il fréquente l’école primaire des Espiscopaliens, jusqu’au Certificat d’Études Primaires.
A douze ans, il échappe à la noyade, un fait que ses proches et lui interprètent comme un évènement surnaturel :
Falaise Péralte - Noailles, juillet 2008
Agoué m’a prit, il allait m’entraîner dans le bassin Manmanmyèl, j’ai été sauvé de justesse par un Ougan, Mirard Bernardeau.
Depuis je n’ai plus jamais été normal. J’ai appris à dessiner en songe. A quatorze ans j’ai commencé à tailler la tôle à l’atelier de Gabriel Bienaimé. Mais auparavant, j’admirais les œuvres de Georges Liautaud.
Pendant six années consécutives, Falaise va travailler sous la direction de Gabriel Bienaimé. C’est vers l’age de vingt et un ans qu’il s’adonne à la création personnelle.
Poussé par l’urgence de distinguer son œuvre des milliers de pièces produites parfois en série, dans ce petit village de Noailles, abritant pas moins d’une trentaine d’ateliers de sculpture, par la recherche d’un langage très personnel, Falaise Péralte développe un singulier dessin.
Depuis je n’ai plus jamais été normal. J’ai appris à dessiner en songe. A quatorze ans j’ai commencé à tailler la tôle à l’atelier de Gabriel Bienaimé. Mais auparavant, j’admirais les œuvres de Georges Liautaud.
Pendant six années consécutives, Falaise va travailler sous la direction de Gabriel Bienaimé. C’est vers l’age de vingt et un ans qu’il s’adonne à la création personnelle.
Poussé par l’urgence de distinguer son œuvre des milliers de pièces produites parfois en série, dans ce petit village de Noailles, abritant pas moins d’une trentaine d’ateliers de sculpture, par la recherche d’un langage très personnel, Falaise Péralte développe un singulier dessin.
Du premier coup d’œil, ses anthropomorphies anguleuses et surlignées se découpant dans l’espace, par des contours brisés, contrariés, évoquent les ornements gravés dans la pierre des monuments mésoaméricains. Mais Falaise ne peut pas connaître Olmèques, Toltèques, Mayas ni même Aztèques …
Sa manière d’associer des symboles de la mythologie vaudou, aux animaux, aux végétaux est très liée à sa façon très pittoresque de raconter. Ou du moins, ses prédispositions verbales de conteurs émérites, se traduisent en sculptures, par des formes élaborées en codes.
Sa manière d’associer des symboles de la mythologie vaudou, aux animaux, aux végétaux est très liée à sa façon très pittoresque de raconter. Ou du moins, ses prédispositions verbales de conteurs émérites, se traduisent en sculptures, par des formes élaborées en codes.
En mars 2004, pour son exposition au Centre culturel AfricAméricA, Falaise abandonne la technique simpliste des appliques murales, si typique de Croix-des-Bouquets et prend le risque de présenter une dizaine de pièces tridimensionnelles, toutes de grandes dimensions.
Par ses innovations formelles et techniques, Falaise Péralte apporte un sang nouveau aux Forgerons du Vaudou.
Barbara Prézeau Stephenson
Mars 2004
Par ses innovations formelles et techniques, Falaise Péralte apporte un sang nouveau aux Forgerons du Vaudou.
Barbara Prézeau Stephenson
Mars 2004
Rédigé par Fondation AfricAméricA le Samedi 30 Août 2008 à 21:14
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